Nous neutralisons gratuitement les nids de frelons asiatiques à Auderghem.
Depuis juillet 2024, les pompiers n’interviennent plus pour les nids d’insectes, à moins qu’ils représentent un risque imminent pour les personnes.
Fort heureusement, l’administration communale d’Auderghem a acheté le matériel nécessaire et en a confié la gestion au groupe de bénévoles « Vespa Hunter 1160 » (nous). Nous neutralisons donc gratuitement les nids de frelons asiatiques.
Nous n’intervenons jamais pour les frelons européens (c’est une espèce protégée), pour les guêpes ou pour d’autres insectes. Ce n’est pas la mission convenue avec Auderghem et, par ailleurs, nous ne sommes ni formés ni équipés pour les autres situations.
Si vous n’habitez pas Auderghem, nous pouvons vous aider à trouver un groupe similaire au nôtre.
Deux espèces de frelons existent en Belgique : le frelon européen et le frelon asiatique.
Le frelon asiatique (Vespa velutina nigrithorax) est une espèce invasive, alors que le frelon européen (Vespa crabro) existe chez nous depuis très longtemps et est utile à notre environnement. Le frelon asiatique est apparu en Europe en 2004 et s’est multiplié de façon exponentielle depuis. Même si l’on en entend surtout parler pour les dégâts qu’il cause aux ruches, il faut bien se rendre compte qu’il en cause tout autant à de très nombreuses autres espèces d’insectes de la région. L’abeille domestique n’est qu’une des 200 espèces d’abeilles qu’abrite Bruxelles. Une colonie de frelons peut collecter jusqu’à 13 kg d’insectes en un an.
Le frelon asiatique n’est guère plus agressif que les guêpes ou que les abeilles. Il ne vous attaquera normalement pas. Par contre, s’il se sent piégé (sous un vêtement, par exemple), il risque de piquer. Son venin est similaire à celui des abeilles et des guêpes. Si vous y êtes allergique, il est impératif de faire appel à un service d’urgence médicale (appelez le 112). Si vous avez le malheur de déranger un nid de frelons, la situation peut être extrêmement dangereuse, même sans être allergique. Ne tentez jamais d’approcher un nid. Nous sommes équipés pour le faire.
Plus d’informations :
Au printemps, les reines sont les seules représentantes de l’espèce. Elles doivent construire leur nid primaire, y pondre les œufs des premières ouvrières et les nourrir elles-mêmes. Ce sont donc elles que l’on peut rencontrer de février à avril. Dans la lutte contre le frelon, capturer les reines est extrêmement efficace, puisque chaque reine capturée correspond potentiellement à un nid de 3000 individus à l’automne.
Vous pouvez nous aider dans notre lutte en plaçant chez vous un piège de février à avril. Vous pouvez vous procurer ce type de piège auprès du Groupe-F (site internet parfois en panne) ou nous contacter (voir plus haut).
Lorsque les reines ont des ouvrières pour les aider, elles ne sortent plus de leur nid. Après cette période, il est vain de tuer les frelons un par un puisque la reine pondra bien plus d’ouvrières que l’on n’en tuera jamais, et que l’on tuerait en même temps des insectes bénéfiques.
Par contre, suivre ces ouvrières pour qu’elles nous indiquent où est leur nid permet d’éliminer toute la colonie.
C’est ce que font certains de nos bénévoles. Pour cela, ils posent des appâts et suivent la direction empruntée par les insectes. Parfois, ils en marquent quelques-uns afin de chronométrer les allers-retours, ce qui donne une idée approximative de la distance jusqu’au nid.
Le frelon asiatique apprécie particulièrement l’environnement urbain.
Lorsque les reines sortent de leur hibernation, elles construisent un premier nid, appelé nid primaire. Elles choisissent les endroits les plus variés pour démarrer leurs colonies : un abri de jardin, un terrier abandonné, un nichoir, une haie, une façade, un arbre, la corniche d’une toiture, une cave ou le dessous d’une taque d’égout, etc. Il n’y a pas de règle.
Le nid grandit au fil des semaines et, lorsque la colonie est suffisamment importante, les frelons choisissent de déménager. Ils construisent alors un nid secondaire en hauteur : souvent dans la cime d’un arbre ou sur une façade.
À la fin de l’automne, tous les frelons meurent, hormis les reines fécondées. Celles-ci s’abritent pour passer l’hiver. Lorsqu’elles sortent de leur léthargie à la fin de l’hiver, le cycle recommence.
Lien : nids neutralisés par nos soins depuis janvier 2025